Il y a ceux qui : être soi-même et le montrer dans un spectacle

Un groupe d’Aiglons s’est investi par le théâtre, la danse et la vidéo pour raconter leur vie dans la ville. Comment la singularité de chacun s’est-elle accordée à celle des autres ? La réponse sera dans le spectacle, Il y a ceux qui, donné dimanche après-midi, salle Verdun.
Ces ateliers, initiés par la compagnie Passerelles Théâtre, ont réuni chaque mardi, depuis janvier, des hommes et femmes décidés à « créer pour raconter leur ville ». Clotilde Labbé, Sophie Distéfano et Véronique Pons ont relancé la machine avec les mêmes moyens techniques au service de nouvelles histoires.
Vivre ensemble
« Partis d’une nouvelle page blanche, expliquent-elles, c’est avec des improvisations et un atelier d’écriture intégré à nos rencontres hebdomadaires que nous avons avancé depuis trois mois. Le chemin créatif s’est dessiné sous l’angle des singularités de chacun et de leur portée universelle. »
On verra Colette et Eva dans leur univers personnel, dire comme elles se sentent bien, soit en improvisant au piano ou en réalisant une robe sur sa machine à coudre. Dedans, mais aussi dehors, on verra tout le groupe évoluer joyeusement sur les pelouses du quartier de la Madeleine. Et Bruno, à sa fenêtre d’appartement, écouter sereinement les bruits extérieurs comme celui du train au loin.
Ces images et instants sont très forts pour chacun des participants, portés par les regards des trois intervenantes. « C’est mon tout en moi » ont-ils confié, résumant cette petite tranche d’univers personnel partagé avec le groupe.
Il y a ceux qui met des mots et des images sincères sur le vivre ensemble. On vit à côté les uns des autres en immeuble ou dans une maison. Puis le champ des possibles s’ouvre sur la vie de chacun. Sans jugement, les singularités se dévoilent joliment.

Retrouvez l’article sur Ouest France.fr

Un petit coup de pouce ?